Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, à travers la Direction de l’accès à la justice et de l’aide aux victimes a organisé le vendredi 12 octobre 2018 à Tenkodogo, une campagne d’information au profit des femmes de la région du Centre-Est sur la saisine des juridictions.
C’est le premier adjoint au maire de Tenkodogo, Ousmane BAGRE qui a ouvert la séance. « C’est un réel plaisir pour moi de contribuer procéder à la mise en œuvre d’une mesure de la politique sectorielle Justice-droits humains adoptée par le conseil des ministres en sa séance du 11 avril 2018 », a dit le maire. Cette mesure a-t-il ajouté, est réconfortée par les recommandations contenues dans la Pacte pour le renouveau de la justice issues des états généraux sur la justice tenus les 24 au 28 mars 2015 à savoir : « la mise à la disposition du justiciable de l’information juridique et judiciaire appropriée dans un langage accessible ».
La communication a été livrée par Me Abdoulaye SANOGO, greffier en chef à la DAJAV.
Il a bâti sa communication sur trois axes. D’abord l’organisation judiciaire et les modes de saisines des différents tribunaux et cours. Ensuite, les mécanismes de protection des femmes. Enfin, l’assistance judiciaire pour les démunies.
Après la communication, des femmes ont posé des questions d’éclaircissements, d’autres ont exposé des situations qu’elles vivent afin d’avoir des solutions.
Le recours aux juridictions ont estimé certaines intervenantes peut envenimer les problèmes au sein des familles. A cette préoccupation, le magistrat Amidou BANHORO a indiqué que le souci du juge dans un premier temps est la conciliation. Mais dans les cas où la vie d’un des conjoints est en menacée, la justice est souvent le seul remède. En outre pour certains problèmes, (recherche de paternité, successions, pensions alimentaires…), la voie judiciaire est plus indiquée.
L’étape de Tenkodogo boucle la campagne 2018 sur l’importance de la saisine des juridictions au profit des femmes, débuté le 31 juillet dernier à Dori.
Bachirou NANA