« Dix ans de contribution à la promotion et à la protection des droits humains par le corps des droits humains : Bilan, défis et perspectives ». C’est autour de ce thème central que se tient à Ouagadougou la rencontre annuelle de l’année 2018 du personnel du corps des droits.
Placée sous la présidence du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, la rencontre qui s’est ouverte ce lundi 29 octobre 2018, regroupe tous les conseillers et attachés en droits humains ainsi que les autres personnels venus de Ouagadougou, des directions régionales, de l’ENAM, des autres départements et des représentions du syndicat national des droits humains.
L’objectif général est d’échanger sur la mise en œuvre des recommandations issues de la conférence de 2017 en vue de dégager de nouvelles perspectives pour permettre au corps des droits humains d’exercer efficacement ses missions.
Selon le ministre, « le corps du personnel des droits humains compte aujourd’hui plus de 10 ans d’expérience et il était nécessaire de marquer une halte pour faire le bilan des acquis engrangés, relever les difficultés auxquels le personnel est confronté et de faire des propositions de solutions pour de meilleurs conditions de travail ».
De façon générale, « on peut noter avec satisfaction la mise en œuvre de certaines recommandations notamment la nomination des chefs de services, la mise en œuvre des recommandations issues des activités du ministère, la visibilité des actions du ministère, l’institutionnalisation de la conférence annuelle, la promotion du personnel des droits humains auprès d’autres institutions, notamment la commission de l’informatique et des libertés (CIL) ».
« Je tiens à féliciter chacune et chacun de vous, ainsi que l’ensemble de nos collaborateurs, pour les efforts consentis en matière de promotion et de protection des droits humains, qui a conduit à l’élection du Burkina Faso au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Toute chose qui fait de nous un pays observateur, et il faudra donc, de ce point de vue redoubler d’effort », a dit le ministre Bessolé René Bagoro.
Deux jours durant les participants vont échanger autour des sous thèmes :
-comment relever le défi de la promotion et la protection des droits humains dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme ?
-quelle stratégie pour une meilleure mobilisation des ressources financières pour l’exécution des activités de promotion et de protection des droits humains ?
Le ministre avait à ses côtés, le conseiller technique, Germain Zong-naba Pimé et Camille B. Tapsoba, directeur général de la promotion des droits humains, tous conseillers en droits humains.
Karamogo DIABAGATE