« Mise en œuvre des droits humains au Burkina Faso de 1960 à nos à nos jours : acquis, défis et perspectives », c’est sous ce thème que le « pays des hommes intègres » a commémoré le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) au cours d’une cérémonie officielle, ce lundi 10 décembre 2018 à Ouagadougou
Organisée par le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique à travers la direction générale de la promotion des droits humains, cette commémoration a pour objectif général de porter un regard critique sur la promotion et la protection des droits humains au Burkina Faso de l’indépendance à nos jours.
La cérémonie était placé sous la présidence de Bessolé René Bagoro, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, représenté par son conseiller technique Germain Zong-naba Pimé, pour qui « la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) consacrait pour la première fois la date du 10 décembre 1948, la dignité et les droits égaux inhérents de tout être humain sans distinction de race, de couleur ni de religion ».
« Cette journée est l’occasion pour la communauté internationale, non seulement de commémorer l’adoption de ce grand instrument, qui est une référence de portée universelle en matière de droits de l’homme , mais aussi et surtout de réaffirmer l’actualité et la pertinence des principes et droits de l’homme qui y sont consacrés », a déclaré le représentant du ministre
Il ressort dans le discours du garde des sceaux que « sur le plan institutionnel, le Burkina Faso a créé un cadre favorable à la réalisation de tous les droits humains :
-la création d’un secrétariat d’Etat aux droits l’homme en 2000 et l’érection d’un ministère plein en charge des droits humains depuis 2002 ;
-la création d’une commission nationale des droits humains ;
-Le renforcement de l’indépendance de la justice depuis 2015 au sortir des Etats généraux et la création de l’observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires.
Sur le plan législatif, le Burkina Faso a ratifié la majeur partie des instruments juridiques universels et régionaux de promotion et de protection des droits humains ».
Trois communications ont été données au cours de cette célébration. Ce sont :
-le sous thème 1 portant sur « Esprit et visée de la déclaration universelle des droits de l’homme » présenté par Jean de Dieu Bambara, directeur général de la défense des droits humains ;
-le sous thème 2 « La déclaration universelle des droits l’homme 70 ans après : acquis, défis et perspectives, donné par, président de la commission national des droits humains, Kalifa Namoano ;
-le sous thème 3 « Les acteurs de la chaine judiciaire et l’application de la DUDH dans les juridictions » a été déroulé par Dr Antoine Kaboré.
Le conseiller technique avait à ses côtés le président de la commission nationale des droits humains Kalifa Namoano, et B. Camille Tapsoba, directeur général de la promotion des droits humains. C’était en présence l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, des partenaires techniques et financiers, des représentants d’organisations de la société civile et de ministères et institutions.
Karamogo DIABAGATE