Conseil supérieur de la magistrature : Vers un renforcement de la communication institutionnelle

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avec le concours du Programme d’appui à la politique nationale de Justice (PA-PNJ), a organisé du 15 au 17 janvier 2019 à Ouagadougou, un séminaire sur la communication institutionnelle du CSM. Cette rencontre a réuni pendant trois jours, des membres du CSM et de son secrétariat permanent, ainsi que des représentants de la Présidence du Faso, du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, des syndicats de magistrats, de directions de la communication de départements ministériels et de médias.

Les travaux en atelier ont complété les communications livrées par le Conseiller Hermann Somda du CSM et la consultante en communication Mme Delphine Sabourault. Les réflexions ont permis de dégager des pistes pour un renforcement de la communication institutionnelle du CSM, notamment de :
-situer davantage le CSM dans son environnement institutionnel et avec les acteurs judiciaires sociaux ;
-maîtriser le sens, l’importance, les enjeux et les différents types de communication institutionnelle ;
-appréhender la spécificité de la communication institutionnelle du CSM, particulièrement ses cibles, les difficultés de sa mise en œuvre et les stratégies pour une bonne communication ;
-répertorier les outils et les techniques de la communication devant permettre aux membres du CSM et de son secrétariat permanent de pouvoir superviser le projet de définition de la stratégique et du plan de communication de l’institution.

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le Conseiller Abdoulaye Barry, représentant la présidente du Conseil supérieur de la magistrature.
« Les réformes institutionnelles et législatives entreprises au niveau de la magistrature visent à la rendre plus indépendante. Ainsi, elles ont accru les attributions du CSM à travers notamment sa déconnexion du pouvoir exécutif, son autonomie de gestion administrative et financière, son rattachement administratif à la présidence du Faso, sa compétence dans les nominations et affectations des magistrats, son pouvoir disciplinaire renforcé à l’égard de ces derniers », a souligné le représentant de la présidente du CSM.
Ce faisant, a-t-il poursuivi, le CSM génère des informations à travers ses avis, ses délibérations, ses résolutions, ses rapports à l’endroit de plusieurs destinataires et intervenants, d’où la nécessité de renforcer sa communication pour plus d’efficacité.

Bachirou NANA