
Il s’est tenu du 25 au 27 mars 2019 à Koudougou, un atelier de finalisation et de validation de la charte qualité du ministère de la Justice.
La charte qualité du service public vise à promouvoir davantage la bonne gouvernance administrative et à doter le ministère d’un référentiel en matière de transparence, de professionnalisme et d’éthique. Elle a pour objectif de recenser les principes, les valeurs et les normes de qualité du service et de permettre aux agents et usagers de se les approprier.
Le document soumis à l’appréciation des participants présente les points saillants que sont : la vision intitulée une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d’un État de droit qui garantit aux femmes et aux hommes l’effectivité de leurs droits, pour une nation pacifique et solidaire.
Les principes : l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’égalité des citoyens devant la loi, le respect des droits humains, l’application de l’approche basée sur les droits humains et la gestion axée sur les résultats.
Les valeurs d’éthique et de déontologie des différents corps de métier, de conscience professionnelle, de dignité et d’intégrité.
Les missions sont entre autres : rendre la justice, garder les personnes placées sous main de justice et protéger les droits humains.

Pour les engagements, on peut noter : garantir l’accès aux services publics de la justice, traiter avec diligence les dossiers et rendre disponible les décisions dans les délais raisonnables, assurer de meilleures conditions de détention, assurer la réinsertion sociale des détenus, servir de manière juste et impartiale, assurer la promotion et le perfectionnement et la sécurité des agents, améliorer la communication du ministère.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de cabinet Safériba Issa Fayama, assurant l’expédition des affaires courantes du ministre de la justice et de la ministre des droits humains. Il avait à ses côtés l’inspectrice technique des services, Pauline Ouedraogo et le directeur du développement institutionnel et de l’innovation, Dr Sébastien B. Daila dont la structure est faîtière de l’activité.
Cet atelier a permis de réunir tous les acteurs sociaux du ministère autour du toilletage du document, notamment le SAMAB, SBM, SMB, pour le corps des magistrats, le SYNAGSP pour le corps de la sécurité pénitentiaire, le SYNAG et le SGB pour le corps des greffiers et d’autres acteurs concernés.
Une fois validé, ce document sera vulgarisé dans les juridictions et les maisons d’arrêts et de correction du Burkina Faso.
Karamogo DIABAGATE