Charte de qualité du ministère de la Justice : A Manga, des acteurs judiciaires et pénitentiaires s’imprègnent du contenu

Présent à Manga dans la matinée de ce mardi 21 mai 2019, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, est allé encourager les acteurs judiciaires et pénitentiaires en atelier de formation sur la charte qualité du ministère de la Justice.

Le Garde des sceaux était accompagné notamment de la secrétaire générale du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, du directeur général de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale, Dieudonné Manly et du directeur général de la Promotion des droits humains, B. Camille Tapsoba. L’atelier est conduit par le chargé d’études, le magistrat Boureima Yaméogo qui a expliqué au ministre et sa délégation, les enjeux de l’activité organisée en collaboration avec le ministère en charge de la Fonction publique. 
A entendre le magistrat Yaméogo, il s’agit de vulgariser la charte sectorielle de qualité et de présenter le dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes des usagers des services publics. Plus spécifiquement, il s’agit de sensibiliser les acteurs judiciaires et pénitentiaires sur le contenu de la charte sectorielle de qualité du ministère de la Justice, les sensibiliser sur le mécanisme du dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes sur la plateforme en ligne du dispositif, ainsi que recueillir leurs préoccupations.


Selon CE Yaméogo, la charte qualité du service public au Burkina Faso, adopté par décret n°2017-0824/PRES/PM/MFPRPS du 19 septembre 2017. Elle vise à promouvoir davantage la bonne gouvernance administrative et à doter l’administration publique d’un référentiel en matière de transparence, de professionnalisme et d’éthique. 
« Elle a pour objectif de recenser les principes, les valeurs et les normes du service public et de permettre aux agents et aux usagers de se les approprier. C’est en application de cette modalité que le ministère de la justice a élaboré sa charte sectorielle de qualité qui a fait l’objet d’une adoption en mars 2019. Le dispositif d’enregistrement et de traitement des plaintes a été mis en place par le gouvernement à travers le ministère en charge de la fonction publique », a souligné Boureima Yaméogo.

Et de préciser : « Ce dispositif a été adopté par le conseil des ministres en sa séance du 6 février 2019 et entend améliorer la participation citoyenne, la transparence et la redevabilité dans les prestations du service public ».
Cette campagne de communication et de formation des acteurs judiciaires et pénitentiaires est organisée par le ministère de la Justice à travers la Direction du développement institutionnel et de l’innovation avec le soutien financier du Programme de modernisation de l’administration publique (PMAP).

Bachirou NANA