IDLO veut une coopération plus efficace avec le ministère de la Justice

La ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, Bibata Nébié/Ouédraogo s’est entretenue dans l’après-midi de ce lundi 6 février 2023 avec une délégation de l’Organisation Internationale de droit du développement (OIDD), en anglais International development law organization (IDLO).

Le représentant pays de IDLO au Burkina Faso, Patrick Ndikumana, était accompagné du responsable du programme justice pénale, Urbain Kiswensida Yaméogo et du chef de suivi-évaluation, Adama Sawadogo. La délégation a d’emblée félicité la ministre pour sa nomination à la tête du département, et lui a adressé ses meilleurs vœux pour 2023. Après les échanges de vœux, la ministre et ses proches collaborateurs ont passé en revue avec les hôtes, le champ de la collaboration avec IDLO, les difficultés et les préoccupations.

Du bilan de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2022, ils ont relevé l’exécution de la quasi-totalité des activités programmées. Des activités qui n’ont pu être exécutées seront reprogrammées en 2023. Parmi les difficultés évoquées par l’équipe dirigeante de IDLO, figure la situation sécuritaire qui se dégrade dans certaines zones d’intervention.

La Garde des sceaux a salué la bonne collaboration avec l’Organisation et rappelé les priorités de la Transition. Elle souhaite la poursuite du soutien de IDLO à son département dans la mesure du possible et ce, conformément aux priorités définies par la Transition.

La délégation a affiché sa volonté de renforcer l’efficacité de son accompagnement au ministère de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, avec un regard particulier concernant le Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) et la Commission nationale des droits humains (CNDH).

IDLO est une organisation intergouvernementale créée en 1983. Elle a son siège à Rome avec des bureaux à la Haye, Genève et New-York. « La mission de IDLO est de promouvoir l’Etat de droit, la bonne gouvernance, dans les pays en développement, en transition ou sortant de conflits armées ».Elle met en œuvre depuis 2021, le programme ‘’Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger’’ financé par le Royaume des Pays-Bas pour une durée de 5 ans.

L’objectif de ce programme est d’améliorer la qualité de la justice, afin qu’elle soit plus accessible aux populations, plus respectueuses des droits humains, plus rapide, plus transparente, plus sensible au genre et davantage axée sur les besoins des justiciables.

Bachirou NANA