L’ultime adieu à Me Reine Sawadogo

Décédée le dimanche 23 août 2020, Mme Reine Marie Aline Kayaaba Pakmogda épouse Sawadogo, Greffière en chef a été conduite à sa dernière demeure ce lundi 24 août 2020.

De la levée du corps au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo à l’inhumation au cimetière de Kamboincin en passant par la prière à domicile et l’absoute à l’église Saint Jean Marie Vianey de Tampouy, Mme Sawadogo a été accompagnée par une foule nombreuse de collègues, de collaborateurs, de parents et d’amis.

L’oraison funèbre a été lue par le directeur général de la justice pénale et du sceau, Amadou Kantagba.
« Née le 07 septembre 1982, la Greffière en chef que nous pleurons aujourd’hui a intégré la Fonction publique le 1er juillet 2011. Elle a servi son pays pendant 9 ans, 1 mois, 22 jours avant de tirer sa révérence à 37 ans 11 mois 16 jours », a souligné le DG Kantagba.

Durant cette courte carrière au ministère de la Justice a-t-il poursuivi, précisément au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso de 2011 à 2013 et au Tribunal de Commerce de Ouagadougou de 2013 au 23 août 2020, Maitre Pakmogda épouse Sawadogo a fait preuve de conscience professionnelle.
« Agent de grande compétence, disponible et dévouée, elle renferme de grandes qualités humaines de par sa nature exceptionnelle, sereine et généreuse dans le don de soi. Maitre Pakmogda, hier 23 août 2020, tu as répondu favorablement à l’appel de ton créateur. Ta disparition laisse un sentiment de peine et d’amertume dans nos esprits mais ta mémoire restera gravée dans nos cœurs », a fait observer le directeur général de la justice pénale et du sceau.

« Chère défunte, notre seul réconfort est le souvenir de ta vie et de ton parcours professionnel. Ici même, ils sont nombreux, les personnes et surtout les collègues qui souhaiteraient faire un témoignage de ta vie, de tes qualités, de ton exemplarité. Mais nous demeurons persuadés que, quoique nous disions, nous ne pourrions retracer ton œuvre. Chère collègue, ta mémoire restera en nous notamment en ceux qui t’ont côtoyée et partagé ta bonne humeur, ton humanisme durant ce si peu de temps consacré au service de l’intérêt général », a renchéri Amadou Kantagba.

Le personnel du ministère de la Justice a-t-il relevé, « implore le Tout Puissant, qu’il t’accorde son infinie miséricorde et t’accueille dans son paradis ».

Synthèse de Bachirou NANA