Mise en œuvre du droit international humanitaire au Burkina Faso : Les acteurs étatiques se concertent

Le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) organise les 21 et 22 février 2023 à Ouagadougou avec le concours du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), un atelier national de concertation et de partage d’expériences entre les différents acteurs étatiques intervenant dans la mise en œuvre du droit international humanitaire.

L’objectif générale de la rencontre est d’assurer une meilleure mise en œuvre du Droit international humanitaire (DIH) au niveau national.

Il s’agit spécifiquement de :

  • faire un partage d’expérience sur la mise en œuvre du DIH par les acteurs concernés ;
  • identifier les difficultés liées à la mise en œuvre du DIH ;
  • recueillir des propositions de stratégies pour une mise en œuvre efficace du DIH au plan national ;
  • formuler des recommandations pour une meilleure mise en œuvre du DIH au Burkina Faso.

Les travaux ont été ouverts par la ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, Présidente du CIMDH, Bibata Nébié/Ouédraogo. Elle avait à ses côtés, le secrétaire permanent du CIMDH, Abdou Moumouni Ouédraogo et le représentant du chef de délégation du CICR, Pierre Guiguemdé.

A l’entame de son discours, la présidente du CIMDH a salué les efforts des différents acteurs qui travaillent activement à rendre le droit international humanitaire effectif au Burkina Faso. « Cette rencontre est une occasion pour chacun de vous, de présenter sa structure à travers les différentes activités menées et les stratégies mises en place à cet effet, cela dans une dynamique de susciter de meilleures pratiques pour le renforcement des actions respectives en matière de DIH », a soutenu Bibata Nébié/Ouédraogo. « Vous êtes en effet, plusieurs acteurs étatiques et non étatiques engagés à accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans l’atteinte des objectifs en la matière. Cette diversité constitue un atout pour le pays dans la mesure où la réponse souhaitée en matière de mise en œuvre du DIH sera plus large », a poursuivi la ministre Nébié.

Pour elle, les multiples efforts consentis par ces acteurs pour promouvoir les règles et principes du DIH restent forts appréciables. Cependant a-t-elle souligné, « face aux défis actuels auxquels nous sommes confrontés notamment la lutte contre le terrorisme, il est plus que nécessaire d’unir nos forces en vue d’asseoir une orientation commune pour une meilleure mise en œuvre du DIH ».

La première responsable du département en charge de la Justice et des Droits humains a remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement constant auprès de son ministère dans l’atteinte de ses objectifs. Elle dit espérer que cette rencontre va aboutir à l’élaboration d’une stratégie commune globale de mise en œuvre du droit international humanitaire au Burkina Faso.  Pour cela, Bibata Nébié/Ouédraogo a invité les participants à avoir des échanges francs et constructifs, « pour que notre pays soit toujours un modèle dans la préservation de la dignité humaine ».

Bachirou NANA